Déscription de la pétition

Des jeunes – en particulier des filles – contaminés par l’idéologie du genre se voient confirmer leur « identité de genre » sans remise en question. Sans aucune preuve scientifique solide, ces jeunes sont « traités » dans des cliniques spécialisées par des médications hormonales et des opérations chirurgicales qui vont mettre à mal leur santé mentale et physique de manière irréversible.

Nous demandons que, suivant l’exemple d’autres pays, tels que la Suède, la Finlande et maintenant le Royaume-Uni, ces traitements médicaux soient arrêtés et que ces jeunes bénéficient de soins et d’un accompagnement psychologique au même titre que les autres.

Raison

Le rapport Cass est le résultat d’une étude approfondie de quatre ans sur la prise en charge de ces enfants et adolescents au Royaume-Uni, dirigée par le Dr Hilary Cass et commandée par le NHS England (National Health Service). Il porte sur environ 9 000 patients traités dans les services de développement de l’identité sexuelle (Gender Identity Development Services) de la clinique Tavistock à Londres. Le rapport est très négatif sur la façon dont les soins de santé pour les enfants souffrant de confusion de genre, soins qui ont été guidés par l’activisme, basés sur une idéologie pour finalement les placer sur une trajectoire de changement de vie sans aucune preuve scientifique solide.
Les résultats du rapport sont sans appel : les preuves sont insuffisantes pour justifier le recours à des interventions médicales pour traiter la dysphorie de genre (qui est un sentiment d’insatisfaction à l’égard de son sexe biologique).

Les études ont montré que la dysphorie de genre est généralement une phase transitoire, souvent associée à la neurodiversité, aux problèmes de santé mentale, aux traumatismes de l’enfance et à l’attirance pour le même sexe. Il n’existe pas de méthode fiable pour déterminer qui en sortira et qui n’en sortira pas. Comment justifier alors des interventions hormonales et chirurgicales qui causent des dommages irréversibles au développement du cerveau, à la fertilité, à la densité osseuse, à la santé mentale et au fonctionnement sexuel, entre autres.

L’argument souvent entendu selon lequel la transition permet de sauver des vies a été définitivement écarté. Les revues systématiques n’ont pu fournir aucune preuve que les interventions avec des bloqueurs de puberté et des hormones réduisent les taux de suicide. De plus, le taux de suicide après une transition médicale est inquiétant. Une étude à long terme réalisée en 2011 a montré que les personnes traversant une transition médicale étaient 19 fois plus susceptibles de mourir par suicide que la population générale.

Le rapport se concentre également sur la transition sociale – traiter l’enfant comme s’il était du sexe opposé – et mentionne qu’il ne s’agit pas d’une intervention neutre car elle peut avoir des conséquences sur le fonctionnement psychologique et présente un risque important à long terme. Elle déconseille particulièrement cette intervention aux jeunes enfants, car elle peut modifier profondément leur trajectoire de développement.

La détransition – le regret de la transition – est reconnue comme un phénomène croissant qui ne peut plus être ignoré. Une étude américaine récente qui a suivi pendant quatre ans en moyenne des patients en transition médicale, a révélé que 30 % d’entre eux avaient abandonné la transition médicale.

Le rapport Cass recommande une refonte totale de la prise en charge des enfants et des jeunes ayant des problèmes de genre. Ces jeunes méritent d’être traités avec les mêmes soins que les autres et non comme un projet distinct mené par des activistes cherchant à confirmer leur propre identité d’adulte et leur système de croyances.

Le NHS souhaite également étendre la recherche aux cliniques spécialisées dans les questions de genre pour adultes. Les dénonciateurs confirment que le groupe des jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans est souvent psychologiquement vulnérable et mérite une protection similaire.

Le rapport Cass a des implications mondiales. Suivant l’exemple d’autres pays, tels que la Suède, la Finlande et maintenant le Royaume-Uni, il est urgent que nous imposions nous aussi un moratoire sur ces traitements expérimentaux.

Nous espérons que ce rapport marquera un tournant, que le bon sens prévaudra et que le serment du médecin « Primum non nocere » (d’abord ne pas nuire) redeviendra le principe directeur.

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